Distribution des gènes de résistance aux antibiotiques parmi les phylogroupes d Escherichia coli chez les veaux diarrhéiques et les poulets touchés par la colibacillose à Téhéran, Iran

La consommation d’antibiotiques peut induire une résistance non seulement dans la flore endogène mais également chez les bactérie pathogène. Ce travail de recherche a été mené pour évaluer la distribution des gènes de résistance parmi 63 phylogroupes d’Escherichia coli (E. coli) chez les veaux diarrhéiques et la volaille. Selon les résultats, B1 et B2 étaient respectivement les phylogroupes les plus répandus d’E. coli chez les veaux et les carcasses de volaille. Unerésistance antimicrobienne a été observée chez 76% des isolatset 62% des souches étaient multi-résistantes aux médicaments. La résistance aux antibiotiques chez les souches d’E. coli isoléesà partir des échantillons provenant des veaux était significativement plus élevée que celles obtenues à partir des volailles. De plus, les souches des phylogroupes B1 et D présentaient la résistance antimicrobienne la plus élevée et la plus faible. Au moins, un gène codant pour l’intégrone a été détecté en 23 souches (36.5%) et l’intégrone de Classe I montraitla prévalence la plus élevée. En conclusion, ce travail de recherche a fourni des informations de base sur lampleur du problème de résistance et son contexte génétique chez les souches d’E. coli isolées chez des animaux domestiques de Téhéran, Iran. De plus, l’efficacité de la technologie de réseau doligonucléotides dans la discrimination de différents génotypes surune courte durée a été confirmée dans cette recherche.