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Bien que les enseignants de langues aient souvent émis des critiques à l'encontre de l'utilisation de la traduction comme outil d'apprentissage, cette pratique est très répandue chez les apprenants de langues étrangères et secondes. Toutefois, les recherches portant sur le rôle de la traduction dans l'apprentissage des langues et le développement des stratégies d'apprentissage ont été relativement peu nombreuses jusqu'à présent. L'objectif de la présente étude est d'explorer l'impact de la traduction sur l'élargissement des stratégies d'apprentissage des langues étrangères chez les apprenants eux-mêmes. Pour atteindre cet objectif, un questionnaire en six sections comprenant 30 items a été préparé et validé. Le questionnaire a été distribué aux apprenants de français langue étrangère. Après avoir collecté les données, les résultats ont montré que, du point de vue des apprenants du français langue étrangère, la traduction contribue à élargir davantage les stratégies d'apprentissage directes. Les résultats ont également montré que l'utilisation de la traduction, du point de vue des apprenants, développe des stratégies affectives, sociales et métacognitives, par ordre de priorité, parmi les stratégies d'apprentissage indirectes. Le recours à la traduction peut aider les apprenants de langues étrangères à développer leurs compétences cognitives, de mémoire et de compensation, dans cet ordre, parmi les stratégies d'apprentissage directes. Les résultats de cette étude permettent aux enseignants de langues d'identifier les croyances et les stratégies des apprenants, ce qui est essentiel pour adapter les stratégies d'enseignement et favoriser un apprentissage plus efficace. .

Cohesion as a standard textually is one of discourse analysis elements which each language has its own special pattern cohesive devices provide links between various parts of a text and dichotomized into grammatical and lexical types. This research aims to analyze comparatively English and Persian literary texts in terms of number and degree of utilization of sub-types of lexical cohesion in markers, namely; Conjunction, reference, and Collocation in proverbs and idioms. For this, first they were meticulously detected advertently in the both Persian text as a ST and English text as a TT which contrasted. The results of analysis of cohesive relations in a bilingual (English and Persian) corpus of dialogues and the findings show that there is no remarkable similarity and corresponding between them. Finally, some recommendation are made to the accuracy and neutrality of the translation texts.

Linguistic diversity is a central issue in globalization that presents major linguistic challenges; among these is the increasing place of dominant languages such as English. To preserve it, we need policies. If we consider its multidisciplinary nature and its communicative function, translation is an authentic activity since it is practised constantly in real life outside classes, and it is the only activity in connection with a foreign language. Thus, the present research aims to investigate the role of translation in preserving linguistic diversity despite the dominance of the English language.

The purpose of the current study is to develop a comprehensive conceptual model for the analysis and evaluation of translations of the Quran. Seven Arabic-to-English translations of the Quran are analyzed in a descriptive-analytic way, considering the intra-textual semantic, discursive and syntactic relations. The analysis indicated that in translating and evaluating the translations of the Quran, the translators and evaluators might consider some significant features. These features and components are punctuation, interpretability, and structural aspects of language, loyalty to the meaning of the source text, style, and the effect of different readings of the Quran, and the translators’ record, the revelation and its subcategories. The study also shows that translation of the Quran is possible and acceptable, on the condition that the translator follows the given set of principles.

The present study focuses on cohesive devices in terms of frequency rate. In doing so, the surah of “Bacara” has been contrastively compared with its English rendering version. The Arabic text of the holy Quran was selected as a source text and the English translation as a target text. Cohesive devises were reference, ellipsis, conjunction, substitution, and lexical markers. The religious texts are sensitive, and that’s why they were broadly identified along with their subcomponents both in the ST (source text) to the TT (target text), then counted and compared. The study employs descriptive qualitative methodology and describes the specific cohesion relations in every sentence, so the model of Halliday and Hassan’s (1976) followed. In summary, the result obviously confirms that the comparison of the frequency of each component of cohesive devises between the original Arabic text and the English rendering has some differences and discrepancies in strategy and application by the translator.

La conception classique qui préconise la non-traduction des textes sacrés, est aujourd’hui fortement mise en question. Les études récentes réalisées par les traductologues et linguistes démontrent les paradoxes dans les différentes pratiques concernant le transfert du sens des métaphores dans les textes sacrés. Dans leur ouvrage The Theory and Practice of Translation, Nida et Taber développent le concept d'« équivalence dynamique » (« dynamic equivalence »), selon lequel une traduction réussie doit, avant tout, chercher des équivalences dans la langue-culture cible afin de produire le même effet que le texte original.Dans l’étude présente, nous essayons d’identifier les choix traductifs des mots de l'arabe en français dans la traduction de Muhammad Hamidullah et de Dr. Fakhri. Nous avons choisi les dix dernières sourates du Coran comme modèle, car elles contiennent des versets riches en métaphores et des mots difficiles à traduire, ce qui pose des défis aux traducteurs.   Cette comparaison est faite selon la théorie de Nida et nous cherchons à répondre à la question : quelle traduction se rapproche le plus de la théorie de Nida ?

Dans sa première œuvre, Les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini, écrivain d’origine afghane d’expression anglaise, pratique un bilinguisme singulier dont la particularité réside dans l’usage du farsi au sein d’une narration en langue anglaise mais qui fait croire à un espace langagier monolingue où les locuteurs s’expriment effectivement en farsi. Est singulière aussi la traduction persane de cette œuvre qui doit ramener le texte à sa langue-culture d’origine. La question qui se pose alors est de savoir quelles peuvent être les particularités d’une telle traduction où le traducteur partage la langue maternelle de l’auteur et que le rapport classique entre l’Autre et le Soi est donc inversée. Pour étudier ce phénomène, nous avons choisi la traduction de Mahdi Ghabraii qui jouit d’un accueil favorable de la part des lecteurs iraniens. L’analyse des exemples relevés dans la traduction nous montre que le traducteur fait subir des modifications à l’original qui définissent une autre éthique en traduction et qui prouvent définitivement que le rapatriement et donc la communication peuvent être ici considérés comme le seul projet du traducteur, perçus d’ailleurs comme positifs.

Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette biographie ayant comme toile de fond la description de la nature vierge, on a brossé un beau tableau des scènes où se déroulent différentes tranches de la vie des personnages. Certes, ce genre d’écriture exige l’emploi d’un langage rhétorique dans lequel la comparaison, la métaphore et la personnification prennent une place prépondérante. Afin de transférer ces figures de style, nous nous sommes interrogées sur les modalités de rendre ce registre littéraire aussi fidèlement que possible et de la sauvegarde de l’étrangeté du récit non sans présenter un texte compréhensible et agréable à lire pour le public persanophone. Lors de la traduction de l’ouvrage, nous avons été à cheval entre deux approches sourcière et cibliste en nous appuyant sur le concept d’équivalence tantôt formelle, tantôt dynamique, avancé par Eugen Nida, pour ainsi refléter le vouloir-dire de l’auteur sur tous les plans. Quant à la méthodologie, il s’agit d’une étude descriptive et analytique.

Reality is perceived differently by different people, and the translator is no exception. Identity construction is related to reality construction. So, the main issue is how the narrative acts as a mental tool in constructing reality and hence identity. Like the controversial issue of language-thought, it is not easy to deal with narrative discourse and narrative thinking, since the reality in the mind, depends on the spatiotemporal framework of the culture in question. This paper shows how society, as a cultural frame, forces the translator to retell the narrative and reconstruct the identity, and why this identity formation will be more pronounced in the paratextual elements (translatorial &authorial prefaces). To provide effective insights into the involvement of multiple agents in the translation process, it tries to indicate how Orientalism concepts have been re-narrated in translatorial and authorial prefaces of Edward Said’s Orientalism, how it has been affected by structure and agency during the 90s in Iran, and how these prefaces as metadiscourse play a crucial role in framing readers interpretation. Analyzing the framework, along with literature and media in the mentioned decade, it proposes a hybrid model regarding Somers’ features (Paul Ricoeur’s Mimesis), and Goffman’s Framework for the concrete manifestation of re-narration and analysis of the prefaces, and the incorporation of the core conception of identity construction. The outcome shall also tell us that the identity, has been constructed by and existed as a narrative, in this case, mostly through paratexts, and various functions and author-identities have emerged regarding structure/agency dichotomy.

Reading and reciting the Shahnameh in Persian was popular not only in Persianate lands, like some parts of the Caucasus and Central Asia, but in Ottoman empire as well. Furthermore, some of the stories of the Shahnameh were known through oral tradition. Copying and making illuminated manuscripts of the Shahnameh was another method of spreading the fame of Ferdowsi. Ferdowsi, like many other poets of Iran, had considerable influence on the Ottoman literature. The present article examines translations and imitations of the Shahnameh in Turkish Lands.

In this article, the status of the Persian novel has been investigated via an interdisciplinary approach during the last hundred years. The research starts with the emergence of the Persian novel and continues up to the 2010s/1390s A.H., and it looks into the selected novels from a sociological outlook, i.e., studying literature within its social, cultural, political and historical context. The introduction of modernism into the Iranian society paved the way for the advent of this newly emerging type of literature in Persian literary tradition. Moreover, changes in the political and social structure of the Iranian society led to the establishment and the formation of various periods in the history of the Persian novel. Besides, communication with the modern world and accordingly familiarity with modern world literature through translation had also a considerable role in this process of transformation. To support the claims made in this research, examples will be presented from different novels written during the aforementioned period.